«Gel rapide» plutôt que surveillance de masse!

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Communiqué concernant la votation

Oui à l’e-ID : un succès pour la société civile numérique

La loi sur l’e-ID constitue une avancée importante. Elle a pu être adoptée à la majorité grâce à l’engagement de la société civile numérique, qui s’est mobilisée en faveur d’une solution étatique donnant la priorité à la vie privée, à la protection des données et à la sécurité. Le résultat très serré montre que la confiance de la population dans les technologies numériques nécessite un long travail. Un projet numérique ne peut être approuvé que si la société civile est impliquée et que les besoins des citoyennes et citoyens sont au centre des préoccupations.

Le « oui » à l’e-ID est un succès de la société civile numérique. « La nouvelle loi sur l’e-ID est une avancée importante, dont nous nous réjouissons beaucoup. Mais le résultat montre qu’un projet numérique ne peut être approuvé que si la société civile est impliquée », déclare Erik Schönenberger, co-directeur de Société Numérique.

Société Numérique s’engage en faveur des droits fondamentaux dans l’espace numérique. Elle a combattu le premier projet d’e-ID et, après avoir obtenu le « non » aux urnes en 2021, a défini les paramètres d’un nouveau départ : l’e-ID doit être publique, respectueuse de la vie privée, économe en données et sécurisée. C’est grâce à cet engagement et à la consécration de ces principes que la nouvelle loi sur l’e-ID a pu obtenir une majorité.

Le oui à une courte majorité montre toutefois que les gens n’apprécient pas l’utilisation abusive et la surveillance dont font l’objet les données aujourd’hui. Le résultat extrêmement serré pour un bon projet et largement soutenu est un rappel à l’ordre. Les technologies numériques doivent répondre aux normes les plus élevées en matière de protection des données et de sécurité afin que la population leur fasse confiance et les accepte.

C’est ce en quoi nous nous engageons en tant que Société Numérique, et c’est une nécessité urgente. De nombreux Suissesses et Suisses sont méfiants. Les applications numériques doivent améliorer la vie des gens, protéger leurs droits et renforcer leur autodétermination. Nous ne voulons pas d’une surveillance étatique sans motif et nous ne voulons pas être le modèle commercial des grandes entreprises technologiques.

Les responsables politiques doivent ancrer la vie privée, la sécurité et l’autodétermination au cœur de tous les projets numériques.  L’e-collecting, la collecte électronique de signatures, doit également répondre à cette exigence. Et la société civile, en tant que représentante des intérêts de la population, doit également être présente à la table des négociations lorsque le Conseil fédéral règlemente l’IA et les plateformes. Rahel Estermann, co-directrice de la Société numérique, souligne : « Il est grand temps d’établir des règles claires pour l’IA et les plateformes, qui déterminent depuis longtemps notre vie et notre accès à l’information. Le Conseil fédéral et le Parlement ne doivent pas se contenter de prendre des décisions en coulisses et par dessus la tête des gens, au profit d’intérêts économiques. »