Oui à l’e-ID : un succès pour la société civile numérique

La loi sur l’e-ID constitue une avancée importante. Elle a pu être adoptée à la majorité grâce à l’engagement de la société civile numérique, qui s’est mobilisée en faveur d’une solution étatique donnant la priorité à la vie privée, à la protection des données et à la sécurité. Le résultat très serré montre que la confiance de la population dans les technologies numériques nécessite un long travail. Un projet numérique ne peut être approuvé que si la société civile est impliquée et que les besoins des citoyennes et citoyens sont au centre des préoccupations.

L’actualité du mois

Chaque mois, une info sur l’actualité politique du monde numérique et sur les activités de l’association Société Numérique. En septembre: Crowdfunding, Festival protection données, Révisions LDA, Prise de position LOGA, E-ID, Rencontre d’automne, Midis du net

Midis du Net

Les Midi du Net mensuels, qui ont lieu dans différentes villes suisses, offrent aux membres et aux personnes intéressées la possibilité de mieux se connaître et d’échanger sur des sujets liés à la politique des réseaux.

Société Numérique dit oui à la nouvelle loi sur l’E-ID

Après la victoire mémorable du référendum de 2021 contre la privatisation de l’e-ID, nous avons participé à façonner le revirement politique en matière de politique numérique pour la loi e-ID 2.0. Nous avons pu intégrer presque toutes nos exigences dans le projet : la nouvelle e-ID respecte la vie privée, est économe en données et sécurisée. Elle repose sur le principe de l’autodétermination numérique. Dans cet article, vous découvrirez pourquoi ce résultat nous a convaincu et pourquoi nous disons OUI – mais aussi pourquoi nous restons critiques.

« Gel rapide » plutôt que surveillance de masse

Plutôt qu’abolir le principe de conservation indiscriminée des données, contraire aux droits fondamentaux, le Conseil fédéral veut l’étendre massivement, ceci en contournant le Parlement. Nous nous nous opposons à cette démarche via une plainte déposée devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Mais il existe également une autre façon de faire flancher le Conseil fédéral, plus directe : le Quick Freeze (« gel rapide » en français). Pour actionner ce levier et prévenir la mise en place d’une surveillance